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ginseng [ ʒinsɛŋ ] n. m.• 1663; jin-seng 1844; du chin. jên-shên « plante-homme »♦ Plante herbacée d'Asie non tropicale (araliacées), dont la racine, qui peut atteindre un mètre, contient des stéroïdes. Le ginseng est une panacée millénaire des Chinois. — Cette racine et les drogues qu'on en tire.
● ginseng nom masculin (chinois ren-shen, plante-homme) Racine d'une araliacée (Panax ginseng ou Aralia ginseng), originaire de Mandchourie et de Corée, et dont l'extrait possède une action tonique, défatigante et faiblement aphrodisiaque. (Ses principes actifs sont des saponosides et les vitamines B1 et B2.)ginsengn. m.d1./d Plante d'Asie et d'Amérique (genre Panax).d2./d Par ext. Racine de cette plante.— Médicament, drogue que l'on tire de cette racine. Les propriétés toniques du ginseng.⇒GINSENG, subst. masc.Plante d'Extrême-Orient (Araliacées, cf. aralia) caractérisée par ses fleurs jaunes verdâtres en ombelle et sa racine aux propriétés toniques; p. méton., cette racine même et la substance qu'on en tire. Le ginseng, si vanté des Chinois pour le rétablissement des forces épuisées (BERN. DE ST-P., Harm. nat., 1814, p. 218). Le ginseng qui guérit tout (POMMIER, Colifichets, 1860, p. 287).Prononc. et Orth. ROB. Suppl. 1970 transcrit [
] (prononc. déjà donnée ds LAND. 1834 et NOD. 1844). BARBEAU-RODHE 1930 admet 2 prononc. : [
] (également avant lui, ds LITTRÉ et DG) et [
]. Auj. où ce produit est partic. remis à la mode on entend aussi [
]. Étymol. et Hist. 1663 (Rel. de la Cour du Mogol, p. 11 ds KÖNIG). Empr. au chinois jên shên (composé de jên « homme » et shên « plante » en raison d'une certaine ressemblance de cette racine avec le corps humain), v. KÖNIG et FEW t. 20, p. 97a. Bbg. BOULAN 1934, p. 203 - QUEM. DDL t. 17.ÉTYM. 1663; var. jin-seng, 1844, Huc; du chinois jên shên « plante (shên) homme ».❖♦ Plante de la famille des Araliacées, du genre Panax, qui croît en Chine, et dont la racine possède de remarquables qualités toniques. — Cette racine et les substances actives qu'on en tire.1 La première de ces productions est connue depuis longtemps en Europe; aussi n'avons-nous pu nous expliquer, qu'une académie savante ait osé, il y a quelques années, élever des doutes sur l'existence de cette plante, et demander sérieusement aux Missionnaires, si on ne devait pas la mettre au nombre des êtres fabuleux. Le jin-seng est peut-être la branche de commerce la plus considérable de la Mandchourie; et il n'est pas de petite pharmacie, en Chine, où on n'en trouve au moins quelques racines.La racine du jin-seng est pivotante, fusiforme et très-raboteuse; rarement elle atteint la grosseur du petit doigt, et sa longueur varie de deux à trois pouces. Quand elle a subi la préparation convenable, elle est d'un blanc transparent quelquefois légèrement coloré de rouge ou de jaune. Rien ne nous a paru mieux ressembler à cette racine, que les petits rameaux de stalactites. Les Chinois disent des merveilles du jin-seng (…)É.-R. Huc, Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie, t. I, p. 157.2 Le ginseng est un petit arbrisseau originaire d'Extrême-Orient dont les vertus médicinales, connues depuis la plus haute Antiquité, sont appréciées au point qu'on assure que sa racine rendrait immortel « si quelque chose pouvait avoir cette propriété ». Cette plante est encore appelée nindsin, ninzi au Japon, ce qui signifie à peu près qu'elle est « la première des plantes » ou « la merveille de l'Univers » (…) Prolongeant la vie des vieillards, cette racine extraordinaire, « racine de vie », pourrait procurer, en outre, une puissance génésique incroyable et une vigueur extraordinaire.Léon Binet, Gérontologie et gériatrie, p. 86-87.➪ tableau Noms de remèdes.
Encyclopédie Universelle. 2012.